NOS  14  RELAIS

                    Tableau des Relais de la Paroisse

                   
 
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L' église Notre-Dame de l'Assomption de BÉLUS

         
Bélus  s' énorgueillit  d'être le point culminant du département. Orgueil justifié par la splendeur des paysages que l'on y découvre sur la vallée des gaves et la chaîne Pyrénéenne.
          C'est la patrie de François Baco, instituteur qui créa de nombreux  cépages et contribua ainsi à la prospérité de sa région. En signe de reconnaissance, un monument à son nom fut élevé en 1952.
          L'église Notre-Dame de l'Assomption présente plusieurs campagnes de construction : l' abside centrale date du début du XVI° siècle, avec voûtes d'ogives à six quartiers couvrant le chœur ; clocher, mur sud et sacristie ont été construits au XVII° ou au XVIII° siècle, nef et chapelles reconstruites en 1945.
          Elle possède de curieux fonds baptismaux à trois cavités creusées dans la pierre, et deux intéressants tableaux du XIX° siècle. Lesquels représentent une Assomption par Bessant de Rome et une apparition de Saint Vincent de Paul à une religieuse  et à deux pauvres.
          Entourée de son ancien cimetière, non loin du fronton à l'amusante couleur, elle témoigne de la vie paisible de ce sympathique village à l'écart des voies fréquentées.

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  Animateur:      Jean-Paul Martine
  Trésorier :        Marc Labaste

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L' église Saint-Pierre de CAUNEILLE


            Le  village se compose de deux agglomérations: le Bourg-du-Haut et le Bourg-du-Bas.
            L'église Saint-Pierre, consacrée en 1708, a été construite dans la deuxième moitié du XIX° siècle par les architectes Hippolyte  Durand et Hippolyte Guichenné. Elle est situé au Bourg-du-Haut, sur un éperon offrant un panorama incomparable sur les Gaves de Pau et d'Oloron. En léger contrebas, le presbytère, récemment rénové, date de la deuxième moitié du XVIII° siècle, comme la croix de chemin voisine, sur laquelle est gravée la date 1776.
            L'église ne présente aucune particularité sinon:
  • deux dalles funéraires, sépulture des Desperiers de Lagelouse dont François fut le dernier prieur d'Arthous, et un tableau représentant Saint Pierre exécuté, d'après Murillo en 1838 par F. Desperiers. 
  • ainsi que le vitrail gauche du chœur de l'église représentant Ferdinand Despériers de Lagelouse, dans la tenue d'apparat de son saint patron, Ferdinand roi d'Espagne.
          Sur la route nationale, au Bourg-du-Bas, la maison " Passager " , - maison du passeur-, témoigne de l'importance de Cauneille sur le chemin de Saint-Jacques  de Compostelle entre  Cagnotte et Sorde l'Abbaye.
          Au  XX° siècle, Cauneille a connu deux personnalités célèbres : le Poète Jean Rameau, né Laurent Labaigt et plus près de nous, le sculpteur et céramiste  Édouard Cazaux.


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                            Animatrice :  Josiane BARBE
                            Trésorier :    Charles LABORDE

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L' église Saint-Sauveur d' HASTINGUES



Le village de Hastingues - bastide moyenâgeuse - se dresse sur un promontoire rocheux qui surplombe les gaves réunis et leur plaine.
Partie intégrante de la place centrale avec le château fort et la maison des jurats, l'église primitive de Hastingues fut construite en 1 304 avec son clocher.

En 1 756, une ordonnance de l'évêque dépeint le délabrement général de l'édifice.
Après palabres et tergiversations, les travaux de remise en état commencent en 1 896 pour s'achever en 1 899.

L'église reconstruite comporte une nef centrale et deux collatéraux délimités par deux rangées de trois piliers, l'ensemble mesurant trente trois mètres de long pour onze mètres de large.
Jusqu'en 1 756, on enterrait dans l'église ; la plupart des dalles funéraires qui pavaient la nef ont été retirées lors de la réfection de 1 899 et remplacées par un carrelage.

En 1855, Hastingues dût  abandonner cet ancien cimetière déclaré malsain pour le déplacer à l'emplacement actuel : au sommet d'une colline qui regarde les gaves.

Dans les années 1 970, l'élan de rénovation des églises qui poursuivait la plupart des paroisses vint inspirer aussi les décideurs de Hastingues (autorités civiles et religieuses).
Ainsi fût-il décidé de ne pas restaurer le porche adossé au fronton du clocher et de re-configurer l'intérieur de l'église : le maître-autel fut déplacé, la grille de la Table Sainte et la chaire supprimées, et les diverses statues de saints mises en réserve.

En 2003/2004, de nouveaux travaux de restauration s'imposaient en même temps que la nécessité de s'adapter aux normes de sécurité.
En nous soumettant à l'avis de différentes commissions d'Art Sacré et architectes des monuments  classés, avec la contribution  financière de la municipalité et du relais paroissial,  nous avons entrepris de  " relooker " l'intérieur de notre église.
Le  06 mars 2004  Monseigneur BRETON venait présider la Célébration de sa réouverture au culte.

Aujourd'hui, notre église offre aux visiteurs et aux fidèles son vaisseau aux couleurs douces et pleines de chaleur qui invitent au recueillement et à la prière.

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          Animateur :
  Michel  GAYE
                Trésorier :    Annie SORÇABURU

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L' église Saint-Romain de LABATUT

                   
    extrait de" Villes et Villages des Landes" de D. Chabas

      Le nom de Labatut vient du latin "bastuda" , région de bois touffues.
    Ses bourgs, vieux et neufs, étalent leurs rubans de maisons gasconnes sur le flanc du coteau qui borde au nord le Gave de Pau. Ce  Gave qui pénètre dans les Landes à Labatut . Ancien village frontière entre la Gascogne et le Béarn
    La 817 - Bayonne - Pau traverse le Bourg Neuf et la voie ferrée Irun - Vintimille, longe la voie royale et le bourg vieux.
La 1ere vocation de Labatut fut de défendre et de protéger. Les camps retranchés de Castéra, de la route de Pouillon et de Lamothe à l'est de l'église en sont les premiers témoins.
      C'est sur la colline dite Lamothe que fut construit le premier château.
    Sous la domination anglaise, Labatut devient frontière.
L'église à l'écart du bourg, surplombe le gave. Elle  mérite le détour, car sa réfection intérieure permet le recueillement et porte à la prière.
    Labatut a toujours compté des pionniers. Ce village a développé avec François Baco et Jules Darrigan, la culture de la vigne , puis avec l'abbé Lalanne et Elie Pédelucq les arbres fruitiers puis la culture du  Kiwi.
    Labatut peut s'enorgueillir de posséder une grande et belle usine de maïs doux qui permet à de nombreuses familles des environs de rester au pays et à Labatut de maintenir une population nombreuse ( 1205 habitants).
      Les associations sont nombreuses et vivantes. Nous pouvons citer entr' autres les Bleuets Labatutois ( rugby) et les Daltons  ( une banda fort renommée dans le Sud Ouest).
    Bref,un village qui a su s'adapter et se développer dans le temps et affronter avec sérénité les périodes de crises.

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                      Animateur :    Caroline  PIERRE
                      Trésorier :    Mireille  DELSAUX
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L' église Saint-Pierre d'ORIST


Au XI° siècle, Garcie Arnaud hérita de son père Arnaud II d'un domaine et devint Vicomte    d' Orthe. Il fit construire une tour sur la colline d' Aspremont à Peyrehorade. Le vicomté comprenait 14 paroisses dont celle d'Orist. Un monastère fut installé à l'emplacement de l'actuel presbytère. Près du monastère, les moines construisirent une chapelle dont la partie Est ( XIII°siècle environ ) existe encore.
      De l'église subsiste l'époque romane, l'abside et sans doute les murs gouttéraux.
      En 1884-1885, l'abbé Desquerre, enfant d'ORIST , remplaça à ses frais le clocher de l'église, fit orner de peintures le sanctuaire et fit construire une chapelle  avec son autel.
Idéalement placée sur un  site dominant la vallée du ruisseau Lespontès et la plaine de l'Adour, l'église  semble demander aux voyageurs se dirigeant vers Saubusse de faire halte un moment dans ses murs.

      Son architecture est remarquable. Elle comporte 3 vaisseaux
  •                 celui du centre, un chœur voûté en berceau, terminé par une abside en hémicycle voûté en cul-de-four ;arc triomphal porté par des consoles. Sur la partie occidentale du vaisseau, fausse voûte segmentaire.
  •                 Collatéral Sud de trois travées dont celle de l'Est correspond à la partie droite du chœur du vaisseau central
  •                 Collatéral nord à deux travées.

      L'abside en hémicycle, au parement extérieur soigné est épaulée par deux contreforts plats.
      Le clocher moderne à quatre niveaux est surmonté d'une flèche hexagonale couverte d'ardoises -  dans les angles quatre petites pyramides sont aussi recouvertes d' ardoise.
  • La tourelle d'escalier est surmontée d'un dôme d'ardoise.
    On peut admirer :
  • Les trois retables.
  • Les fonts baptismaux en marbre blanc forme ovale.
  • Le bénitier rond en marbre foncé des Pyrénées.

      L'aspect actuel de l'intérieur de l'église est le résultat de travaux de rénovation commencés en 1987 et terminés en 1989-1990.
L'aspect extérieur  a retrouvé le lustre passé grâce aux travaux de restauration effectués en 2006-2007.
  •                 Consolidation des contreforts de la façade Sud.
  •                 Réfection du clocher.
  •                     Révision des toitures du clocher et de la nef.
  •                     Crépi des murs de l'église
      Le financement des travaux  intérieurs et extérieurs  a pu être fait grâce à un emprunt communal, à des subventions et à l'aide de l'association St Pierre. Les ressources de cette association de paroissiens proviennent de dons mais surtout de la kermesse réalisée chaque année.

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    Animateur :      François d'AVEZAC de MORAN
    Trésoriere :      Bernadette FORSANS

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L' église Saint-Pierre d'ORTHEVIELLE

         

          La "  Ville d'Orthe  " est née au bord des gaves d'une villa romaine qui fit de cette riche plaine un véritable jardin.
          Construite à l'époque gothique sur un rocher, l'église Saint-Pierre  domine l'ensemble du village. Son clocher date du XVI ° siècle.  Elle fut remaniée à la fin du XVIII °  siècle.  Grâce à la générosité des seigneurs caviers ( chevaliers de marque ) et des habitants du village, elle abrite depuis 1785 un autel de marbres polychromes des frères Mazetti. Derrière l'autel, un tableau représentant Saint-Pierre est encadré d'un retable à deux colonnes corinthiennes en stuc. Dans les collatéraux, deux retables de la fin du XVIII ° siècle sont dédiés à la Vierge et à Saint-Joseph.
         
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          Animateur :  Jean-Marie  DOMENGÉ
            Trésorier :    André        SUSBIELLE

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L' église Notre Dame d' OEYREGAVE

                   
(extrait de la revue itinéraire du patrimoine)
      Trois quartiers distincts composent le village.
   
  • Au pied du plateau, au nord, le bourg de Layus ( ou oeyrebas) se groupe auprès de l'église.   
  • De là, la route monte vers le plateau où se trouve Oeurehaut, que l'historien Dompnier de Sauviac nomme en 1873 Castet Oeyregave de haut, castellun ou bourg, fortifié qui serait antéreiur à l'époque  carolingenne.   
  • A l'est, le bourg neuf, dont une maison pourrait dater du 16ème siècle., est constitué d'une place allongée.

      Oeyregave est un petit village vivant et coquet, qui compte 317 habitants, proche de Peyrehorade. Il possède une magnifique salle des fête et une petit église bien entretenue et qui mérite un petit détour pour son éclairage nocturne.
      Le visiteur trouvera beaucoup de plaisir à grimper sur les hauteurs afin de contempler la vallée de Kiwi au milieu de laquelle serpente le gave.

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                                Animateur :  Maïté  DUPLAA
                                Trésorier :    Annie DUBOUÉ

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L' église Saint-Saturnin de PEY

           
La commune la plus occidentale du Pays d'Orthe  se situe  dans une grande courbe de l'Adour. Le village, en hauteur, laisse à la seule nature les zones inondables, vers le Sud .
            Le bourg  est formé  par une juxtaposition assez pittoresque d'habitations que domine l'église Saint- Saturnin. Celle-ci, dont le chœur et le vaisseau central datent du XII° siècle  a bénéficié de restaurations successives. Des chapelles latérales furent ajoutées, ainsi que sur l'abside une demi-corniche soutenue par deux modillons sculptés. À l'entrée de l'édifice , un clocher porche à base carrée  couvert d'un toit en batière fut aussi édifié. Il rappelle ceux des communes voisines d'Orthevielle,  Saint-Lon les Mines,  Port de Lanne ou Bélus.
            La dernière restauration , dans les années 1990, a permis de retrouver ses origines romanes et la trace des agrandissements successifs.
            Entre le plateau et l'Adour, s'étendent les barthes . Mises en cultures après de gros travaux d'assainissement ou restées ouvertes au pacage, elles sont le terrain de prédilection des chasseurs. À leur limite ouest, sur  5 kms, l'Adour offre aux pêcheurs ses eaux poissonneuses et ses berges ombragées.
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                                Animateur : Jean-Pierre POURTAU
                                Trésorier : Miguel  LOBO

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L' église Saint-Martin de PEYREHORADE



Il faut rappeler que la première église se situe à Pardies avec comme église  « succursale » Sainte Catherine, patronne des  bateliers.
Ce dernier édifice médiéval a été reconstruit, agrandi et ajouté  à la chapelle du château du Vicomte
d ' Orthe  « pour servir aux besoins des habitants du lieu  » ; La chapelle, dont le Vicomte était propriétaire, était située au flan méridional du château. On ajoute même que le Vicomte, en Mai 1772, dans un moment de fureur, avait fait retirer presque tout le mobilier offert par sa famille.
Mais l'état de vétusté et de dénuement obligea l'évêque de Dax, venu faire une visite canonique, de dresser un procès verbal témoignant de l'état de l'édifice. Et la municipalité d'alors avait été dans l'obligation de commander deux devis pour réparer ce bâtiment public, dès avant que l' évêque eût pu constater le retour du mobilier.
Le sanctuaire qui servait de seule église paroissiale se délabre, le porche et l'avant nef furent abattus en 1835. ( étude faite par Claudine Laborde et Maïté Labeyriotte )
Le projet de construction
Il fallait une nouvelle église.

On retrouve, dans les délibérations du Conseil Municipal quelques traces : seulement un devis détaillé dont le montant s'élève à  120 000 francs.
Ce projet n' aboutira  pas. Déposé en 1845, il se heurte à de nombreuses péripéties :
  •                 Sur l'emplacement : L' Évêque voulant construire le nouvel édifice sur l'emplacement du château.
  •                 Puis le Préfet trouvera le devis trop élevé et refuse l'autorisation  de bâtir.

Le 2 Mai 1851, lors d'une séance du conseil municipal, le maire lit une lettre de l'Administration des Cultes signifiant les retards dans la transmission du dossier. Par ailleurs une lettre de l'architecte, M. Durand, est lue  .Ce dernier manifeste l'intention de se rendre à Paris afin de défendre le dossier.
Le  projet est à nouveau ajourné pour vice de forme, trop vaste eu égard à l'importance de la commune et de ses revenus.
Finalement l'adjudication d'un nouveau projet se fait le 14 Décembre 1852 et les Établissements Cazenave de Momuy remportent le marché.
L'édifice retenu sera de type ogival  ( XIII °). Mais, en 1854, une réclamation de l'entrepreneur stoppe le démarrage au motif : la construction du chemin de fer a  pris toutes les équipes d'ouvriers  et a fait monter les prix de la pierre de Bidache. Le Conseil Municipal accepte l'augmentation.
On aura procédé à l'achat du terrain, l'enclos Darroyat, le Conseil Municipal ayant sollicité par aliénation et par voie de soumission du bien ( Septembre 1849 ) avec autorisation du Préfet.
Un Conseil de Fabrique est créé : Messieurs Dhospital, Mauriac et Duplantier forment le bureau - son rôle : la décoration intérieure  de l'édifice.
Dans la séance du 22 Mai 1855, le maire, en conseil municipal, lit une lettre de Madame Justine Soulé qui offre un legs d'un montant de 400 francs  « pour  les vitraux  ».
En 1893, le Chanoine Thibert ouvre une souscription pour l'achat du mobilier, tandis que le Conseil de Fabrique s'engage à payer en 3 fois l'installation de l'orgue ( facteur : M. Abadie de Laruns ). Cet orgue sera inauguré le 30 Avril 1905, tandis que l'église avait été consacrée, par l' Évêque, le 17 Novembre 1857.
Il ne faut pas oublier que c'est sous la présidence de Monsieur Émile Loubet qu'est votée la loi de la séparation de l'église et de l'État. Dès lors la commune devient propriétaire de l'édifice, du mobilier et des orgues.
En 1982 une restauration de l'église est faite. Les voûtes de la nef font apparaître des briquettes roses du plus bel effet.
En Mai 2008 un projet de restauration du chœur  a été mené à bien :
  • prolongement des stalles latérales sur les 2 côtés.
  • peinture des murs du chœur.
  • Renouvellement de l'installation électrique vétuste de l'église pour respecter les normes de sécurité.
  • Installation d'un nouvel éclairage mettant l'architecture en valeur.
  • replacement du Christ, sur la croix, dans le choeur.
  • Placement du tableau " la mise au tombeau du christ " d' après l'oeuvre du Titien, sur l'autel de la nef latérale Ouest.

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Des dates importantes
      Début des travaux :          fin 1852
      Fin des travaux :  Septembre 1857
      Consécration de l'église : 17 Novembre 1857  par Monseigneur l'Évêque.

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  Animateur :
      Michel ARRIEUMERLOU
Trésorier :      Georges LACARRAU

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L'église Sainte-Madeleine de PORT DE LANNE

         
          L' église de Port de lanne a été construite au XIII° siècle, augmentée d' une chapelle Sud à la Renaissance et d' un clocher-porche au                XVII° ou au XVIII° siècle.
          Elle fut d' abord en forme de croix latine. Mais les guerres l' ayant fortement endommagée ( guerre des Anglais ), elle subit des transformations importantes et, vers le XV° siècle, le transept fut changé en bas-côtés.
          En réalité, selon la description faite par René  Cuzacq, elle offre l' aspect d' une église à trois nefs, la nef centrale comportant deux travées.
          Extérieurement, à l' entrée, un portail roman style XII° siècle. En haut, un clocher d' aspect primitif surmontant une haute tour rectangulaire,  percée de grosssiers orifices rectangulaires eux aussi. La charpente en forme de vaisseau renversé est curieuse à voir.
          L' intérieur de l' édifice présente l' aspect d' une très belle église gothique.
          Les voûtes d' ogive sont simples et à quatre quartiers avec des rosaces à la clef ; les piliers tréflés sont énormes et arrondis. Il faut admirer les chapiteaux circulaires qui offrent une bizarre décoration de feuillages, de grappes, de figures de monstres, de corps humains, d'animaux aux sourires rusés et sataniques. Admirons enfin la nef centrale, le choeur, ainsi que les bas-côtés Nord et Sud des nefs latérales et en sortant la belle et mystérieuse toiture.
        En conclusion, l' église de Port de Lanne, par l' harmonie qu' elle dégage et par la décoration de ses chapiteaux, compte parmi les plus belles églises gothiques de campagne de nos régions.


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                  Animateur :    Michel  LAFAURIE
                  Trésorière :    Marie-Jane  ETCHEVERRIA

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L'église Saint-Cyr  de SAINT-CRICQ  DU GAVE

            La commune de Saint- Cricq  du Gave est située au bout du Pays d'Orthe, aux confins des Pyrénées Atlantiques. On y sent déjà le Béarn, tant dans le type des constructions rurales anciennes que dans les expressions dialectales gasconnes qui s'entremêlent.
            Saint-Cricq fut un important lieu de passage sur la voie d'Antonin, de Bordeaux vers l'Espagne. Avant la construction du pont, les  pélerins de Saint-Jacques de Compostelle utilisaient le bac et rejoignaient  Sorde  par " la Caussade  " , se refaisant une santé à l'Hospitaou. Ils pouvaient aussi rejoindre directement  "  le toumbe  " de Sorde  par le chemin de Charlemagne : là, ils franchissaient le Gave d'Oloron , mais les passeurs avaient  très mauvaise réputation…
              Au milieu du cimetière, dans le village, l'église Saint-Cyr, d'origine romane, présentait un clocher assez important pour avoir abrité une salle d'école. De cette époque, il ne reste plus que les contreforts de l'abside. Le clocher actuel a été reconstruit en 1877.
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                                Animatrice : Geneviève MOREL
                                Trésorière :  Maïté  BAHEIGNE
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L' église Saint-Étienne de SAINT-ÉTIENNE D'ORTHE

            Comme Pey, le village de Saint-Étienne d'Orthe est riverain de l'Adour et est recouvert également  par les Barthes dans sa partie Ouest.
            L'église, de la fin du XV° siècle, restaurée au siècle dernier, s'élève au milieu du cimetière. Son clocher, plus tardif, est d' un style qui rappelle ceux de Pey, Port de Lanne ou Orthevielle.
            Une fois franchis la porte d'entrée de l'enclos, puis le portail de l'église, le chœur révèle son trésor : le maître-autel et le retable, commandés en 1713 par les habitants de la commune à Giraut et Royer, sculpteurs à Dax.
            Pour les amoureux de la nature, une promenade dans les barthes s'impose. Le gibier et les oiseaux migrateurs sont nombreux. Parmi les maisons, de type rural traditionnel, la ferme " Hondelatte  ", dont la construction doit dater du XVII° siècle, se distingue par son colombage à croix de Saint André.

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          Animatrices:        Pierrette DUTHIL et Odile MARCHAND
          Trésorière          Sandrine  PENNE

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L' église Saint-Barthélémy de SAINT-LON LES MINES

               
          Pourquoi Saint Lon ? Un saint qui n'a jamais existé. Serait-ce la traduction gasconne de Saint-Léon ?
Pourquoi les mines ? Un gisement de lignite exploité une première fois de 1831 à 1846 puis en 1900 et enfin de 1939 à 1948 ont fait périodiquement de Saint Lon une cité minière. Actuellement, l'exploitation du gisement a été abandonné et  Saint Lon reste un village à prédominance agricole.
          Le bourg se serre autour de l'église Saint-Barthélémy construite à la fin du XIII° siècle. Le clocher, qui a été remanié au XIX° siècle a la forme d'une tour carrée et crénelée de 30 mètres de haut qui lui donne un aspect exceptionnel. Il domine un vaste panorama : au Nord et à L' ouest la plaine des pins jusqu'à l' Océan, au Sud la chaîne des Pyrénées de la Rhune et les trois couronnes jusqu' aux sommets de Bigorre, et à l'Est les coteaux verdoyants de la Chalosse.
          À L'entrée de l'église, un bénitier en marbre rouge de Carrare taillé dans un bloc est remarquable. L'abside est du XII ° siècle, la nef principale conserve les traces du XIV ° siècle. Dans le chœur, on trouve une mosaïque d'inspiration gallo-romaine.
 
  • Le maître-autel est l'œuvre de Alexandre Sparri, sculpteur italien . 
  • Le retable de la Vierge est en bois polychromme. 
  • Ces  deux éléments ainsi que le tabernacle à ailes datent des XVIII° et XIX° siècles.   
  • Dans la sacristie, on peut voir un remarquable meuble antérieur à 1771.


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                      Animatrice :    Anne-Marie  LESCOULIÉ
                      Trésorière :    Annie          FORSANS

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L'église Saint-Jean-Baptiste de SIEST( rattachée au relais de Orist )


                             
Le vocable actuel est celui de Saint Jean Baptiste. Il a remplacé celui de Saint Pierre apôtre. La première dénomination pourrait faire remonter la chapelle initiale aux premiers temps de la christianisation. SIEST  a dû être peuplé assez tôt car sa terre est exceptionnellement enrichie par l'apport des limons du Luy.
La vogue de Saint Pierre a été forte entre le V° et le VII° siècles mais il y a eu pérennité du culte de ce saint. Il serait sage de parler d'une christianisation au X° siècle après l'arrêt des incursions normandes
Le nom d' Église est la traduction latine d'un édifice qui d'après ses petites dimensions devrait à SIEST s'appeler chapelle. Il devait s'agir, comme on l'a dit, de la chapelle de la  Caverie, où  se trouvaient les tombes familiales.
Il y a à  SIEST  une tradition de chemin secondaire de Saint Jacques, emprunté par des pèlerins traversant le Luy, et passant au Cazala et ils se rendaient à une église romane.
L'église fut remaniée au XV° siècle pendant la guerre de 100 ans, ou à la fin après les opérations militaires de 1442.
Elle en garde un clocher aux contreforts angulaires et les vitraux sont en fait des meurtrières.
La curiosité de cette église réside en de remarquables fonts baptismaux de grande taille et très anciens, assortis d'un bénitier de la même époque situé sous le porche ?
Ce bénitier pourrait-il avoir été réservé aux cagots ?

(*) inscrite à l'inventaire des monuments historiques.

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Animateur :
François d'AVEZAC de MORAN
Trésorier :  Roger MASSIP


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L' église Saint-Jean-Baptiste de SORDE

Abbaye Saint-Jean Baptiste  de Sorde
          L'abbaye Saint-Jean de Sorde l'Abbaye,(  Landes), est une abbaye bénédictine fondée avant 960. Monument historique, elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en 1998, au titre des chemins de St-Jacques en France.
        Le village de Sorde a conservé son abbaye du Xe siècle, entourée de remparts et son urbanisme issu de 'ancienne bastide. De cette époque il  reste que quelques rares maison.
L'abside et les deux absidioles remontent au XII° siècle  et la tour clocher au X° siècle.
        L'Abbaye est sauvée par la Congrégation de Saint-Maur au XVII° siècle et perdure jusqu'à la Révolution qui la ruine définitivement.
L'Église.
        L'absidiole sud, datant du XIe siècle, est la partie la plus ancienne de l'église qui est remarquable extérieurement, par son aspect composite - le transept doté au sud d'un pignon gothique a l'allure d'une seconde église, transversale - et par les beaux tons roses des pierres du chevet. À l'intérieur, derrière le maître-autel, se présente une vaste mosaïque du XIe siècle : le décor du panneau central, oiseaux et scènes de chasse, rappelle certains motifs de
L'art Hispano-Arabe du Moyen âge.
      Le maître-autel, de la forme d'un tombeau, date de 1784 et provient de l'atelier des frères Mazzetti. Il est fait de dix sortes de marbres polychromes. L'œuvre est tardive mais très
soignée.
        La stalle des moines date du dernier quart du XVIIIe siècle. Elle fut démembrée au XIX°
Siècle et dispersée dans l'église.
        Un ensemble de trois clôtures basses en fer forgé, datant du dernier quart du XVIII° siècle, servait de table de communion.
      Une crédence (table où l'on pose les objets nécessaires au culte) en fer forgé date de la même époque.
      Une statue de la Vierge à l'Enfant en bois date sans doute du XVIIIe siècle mais est
recouverte d'une polychromie récente.
      La dalle funéraire de l'abbé Vincent de Caste est faite de marbre blanc. En 1679, il affilia l'Abbaye à Saint-Maur et rédigea peut-être son histoire en 1677.
      La chaire à prêcher du XIX° siècle en chêne est de style néo-gothique.
      Un sarcophage monolithe sans couvercle et découvert en 1960  lors de fouilles se présente devant le  portail septentrional.
      La  sacristie présente un mobilier en chêne datant du dernier quart du XVIIIe siècle :
meubles fixes, portes, cheminée, réunis entre eux par un haut lambris.
      Depuis quelques années, à l'intérieur de l'édifice comme à l'extérieur, d'importants travaux de restauration sont entrepris.
      En raison des difficultés de financement, la réhabilitation de ce patrimoine sera une épreuve de longue haleine.


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Animateur:    Corinne BENQUET
Trésorier:    Christine LAUGA

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